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Disponibilité en azote et réponse de la végétation du sous-bois

Rôle des facteurs naturels et anthropiques?

 

L'objectif est de déterminer dans quelle mesure les facteurs qui contribuent à la réponse de la végétation dans l'espace et dans le temps peuvent être discriminés, en mettant l'accent sur la problématique de l'azote.

 

La végétation du sous-bois est un bon indicateur des conditions environnementales. A ce titre, son utilité est reconnue depuis longtemps en typologie forestière. Depuis quelques années, la végétation du sous-bois est également utilisée pour détecter des modifications de l'environnement imputables aux activités humaines (pollution atmosphérique et notamment dépôts azotés, changement climatique). L'intérêt de telles études est leur faible coût par rapport aux investissements que requiert la mesure des paramètres dont on veut connaître l'impact (chimie de l'atmosphère par exemple) ou dont on veut déceler la réponse (compartiment sol par exemple). Cependant, les résultats de ces études sont difficiles à interpréter car la végétation reflète souvent une combinaison de facteurs ou peut apporter une réponse identique à des facteurs différents. C'est particulièrement vrai dans le cas de changements de végétation reflétant une modification de la disponibilité en azote.


 

Méthodes

Ce projet s'appuie directement sur les relevés de végétation effectués sur les sites LWF dans le cadre du projet Cycle biogéochimique et végétation du sous-bois. Les relevés floristiques sont effectués à trois échelles d'observation:

  • Etablissement de la liste complète des plantes vasculaires et des
    bryophytes présentes sur l'ensemble de la placette LWF.
  • Relevé de la végétation (strates arborescente, arbustive, herbacée et muscinale) dans trois cercles concentriques (30 m2, 200 m2 et 500 m2) avec les coefficients d'abondance-dominance de Braun-Blanquet.
  • Relevé détaillé (estimation directe du recouvrement en pourcent) dans 16 carrés permanents de 1 m2.

Les relevés floristiques sont effectués tous les deux ans à huit ans en été, ainsi qu'au printemps pour les sites présentant une flore vernale distincte (derniers relevés: 2011). Les données sur le sol, les flux d'éléments minéraux, le climat, ou encore l'histoire du peuplement, recueillies dans les projets correspondants, contribuent à l'interprétation de la dynamique spatio-temporelle de la végétation. Ces mesures sont complétées par la caractérisation des conditions de lumière potentielles à l'aide de photographies hémisphériques de la canopée au-dessus des carrés permanents. L'indice de surface foliaire (Leaf Area Index LAI) est estimé à l'aide de ces mêmes photographies ainsi qu'avec un Plant Canopy Analyzer (LAI-2000, Li-cor, Inc., Lincoln, NE).

 

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