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Accroché à un tube en acier, un filet d’environ 50 cm de large est pris au milieu des eaux jaillissantes du torrent de l’Avançon de Nant (VD). Il n’attrape toutefois pas de poissons, mais des sédiments, soit des pierres charriées par l’eau. Au fond du ruisseau se trouvent aussi des panneaux équipés de géophones qui mesurent les vibrations des pierres qui grondent – il est ainsi possible d’évaluer les quantités de sédiments. Mais quel est le lien entre un signal de géophone et la quantité de pierres?
C’est ce qu’étudie Tobias Nicollier, doctorant au WSL. Il veut développer une méthode de calcul qui, à l’avenir, attribuerait automatiquement les signaux des géophones à des catégories déterminées de sédiments. À cet effet, il a besoin de données comparatives qu’il obtient grâce aux filets mentionnés ci-dessus, ou à des paniers à sédiments installés de façon permanente. «Ces deux méthodes sont à ce jour les seules capables de déterminer les quantités de sédiments en présence de hauts débits», explique-t-il. Pour obtenir les données nécessaires, il a réalisé durant l’été 2019 diverses mesures à l’aide de filets à Avançon de Nant, dans l’Albula (GR) et dans l’Erlenbach (SZ).
Accroché à un tube en acier, un filet d’environ 50 cm de large est pris au milieu des eaux jaillissantes du torrent de l’Avançon de Nant (VD). Il n’attrape toutefois pas de poissons, mais des sédiments, soit des pierres charriées par l’eau. Au fond du ruisseau se trouvent aussi des panneaux équipés de géophones qui mesurent les vibrations des pierres qui grondent – il est ainsi possible d’évaluer les quantités de sédiments. Mais quel est le lien entre un signal de géophone et la quantité de pierres?
C’est ce qu’étudie Tobias Nicollier, doctorant au WSL. Il veut développer une méthode de calcul qui, à l’avenir, attribuerait automatiquement les signaux des géophones à des catégories déterminées de sédiments. À cet effet, il a besoin de données comparatives qu’il obtient grâce aux filets mentionnés ci-dessus, ou à des paniers à sédiments installés de façon permanente. «Ces deux méthodes sont à ce jour les seules capables de déterminer les quantités de sédiments en présence de hauts débits», explique-t-il. Pour obtenir les données nécessaires, il a réalisé durant l’été 2019 diverses mesures à l’aide de filets à Avançon de Nant, dans l’Albula (GR) et dans l’Erlenbach (SZ).
(Beate Kittl, Diagonal 2/19)