
Incendies de forêt
Menu principal
Au cours des 30 dernières années, les périodes de sécheresse prolongées sont devenues plus fréquentes, augmentant les risques d’incendie de forêt. Nous recueillons systématiquement les données sur ces incendies et mettons au point des méthodes et des concepts permettant d’évaluer les risques.
![[Translate to Französisch:] waldbrandflaeche Weidenroeschen Zwischen vom Waldbrand geschwärzten Baumstämmen wachsen grossflächig rosablühende Weidenröschen.](/typo3conf/ext/wsl_template/Resources/Public/Images/lazyloading-placeholder.png)
![[Translate to Französisch:] Leuk August 2003 P Guyot Ein Wald steht in Flammen und die Wolken darüber sind orange gefärbt.](/typo3conf/ext/wsl_template/Resources/Public/Images/lazyloading-placeholder.png)
Plusieurs incendies de forêt sévissent chaque année en Suisse. Nous collectons les données sur ces événements et développons des méthodes et des concepts afin d’évaluer le risque d’incendies forestiers. Nous en recherchons également les conséquences possibles sur l’érosion des pentes et l’évolution de la biodiversité.
Des périodes pauvres en précipitations, des épisodes de sécheresse extrême et une exploitation forestière aujourd’hui plus extensive augmentent le risque d’incendie de forêt. L’exploitation forestière diminuant, la biomasse combustible et le bois mort s’accumulent au sol. Sitôt allumé, un feu peut dès lors se propager avec plus d’intensité, en particulier lors d’une sécheresse persistante. La plupart des incendies de forêt sont d’origine anthropique: en Suisse, environ 90% d’entre eux sont d’origine criminelle ou dus à l’imprudence.
Plus d’incendies de forêt également au nord des Alpes
En Suisse, les incendies sont les plus fréquents au sud des Alpes, c’est-à-dire au Tessin et dans les vallées des Grisons orientées au sud. Ils se produisent typiquement au printemps. C’est à cette époque de l’année qu’ont lieu les plus grandes périodes de sécheresse, et jusqu’à l’apparition du feuillage, le sol forestier n’est pas protégé de l’action desséchante des rayons du soleil.
Nettement moins souvent, bien que de l’ordre de 10 à 15 fois par an, des incendies de forêt surviennent également dans les vallées des Alpes centrales, notamment en Valais. Le plus grand nombre est enregistré au cours du semestre estival, lorsque les températures élevées dessèchent la végétation, notamment dans les pinèdes. Ces 30 dernières années, les sécheresses persistantes associées à des températures plus élevées ont renforcé le danger d’incendies de forêt en Suisse. De plus en plus de forêts au nord des Alpes sont aussi concernées.
Améliorer les prévisions
Nous étudions les facteurs qui accroissent les risques d’incendie de forêt et mettons au point des instruments de prévision des dangers. Nous cherchons à savoir jusqu'à quel degré de fiabilité il est possible de prévoir les incendies de forêt et s'il existe des méthodes de prévision valables de façon générale.
Nous avons développé les systèmes d'alerte précoce Fireless2 et FireNiche qui assistent les autorités dans l'évaluation des dangers qui pèsent. La banque de données suisse des incendies de forêt Swissfire, un projet réalisé en collaboration avec l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), propose les bases pour élaborer des méthodes de prévision et des cartes des risques d’incendies de forêt.
Conséquences pour la forêt
Nous observons également la façon dont évoluent après un incendie les zones sinistrées. Nous étudions à quelle vitesse la vie y refait son apparition, la façon dont la biodiversité évolue et les dangers que les incendies de forêt génèrent, comme par exemple l'affaiblissement de la fonction de protection face aux chutes de pierres et aux avalanches.